Distinguer les signes de fin de vie peut éventuellement permettre à la famille d’une personne malade de mieux se préparer à sa perte. Bien que chaque cas demeure unique, il existe néanmoins plusieurs symptômes de la fin de vie. Quels sont-ils d’un point de vue physique et psychologique ?

Des symptômes physiques qui annoncent la fin de vie

Entre un à trois mois avant le décès, la santé d’un patient se dégrade. On observe alors des changements physiques facilement identifiables. En considérant les symptômes de sa maladie et ses antécédents médicaux, il manifeste une fatigue accrue. Celle-ci s’accompagne de troubles du sommeil, de douleurs à l’intensité variable, voire de nausées et de vomissements en fin de vie.

Le manque d’appétit, le refus de s’alimenter ou de boire constituent d’autres symptômes de la fin de vie. Du point de vue de la famille, il est essentiel de distinguer ces signes des effets secondaires propres à certains traitements ou un état d’esprit. Cela vaut également pour la prise éventuelle de médicaments.

Des symptômes psychologiques et précurseurs du décès chez un patient en fin de vie

En phase terminale, les patients peuvent aussi présenter des symptômes psychologiques. On peut ainsi observer du détachement, voire un comportement dépressif (voir notre article sur le syndrôme de glissement). La personne aura tendance à s’isoler. Qu’il s’agisse de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre pathologie, la confusion mentale en fin de vie est relativement courante. Entre une et trois semaines avant le décès, plusieurs signes se remarquent :

• des périodes d’éveil réduites et un niveau de conscience amoindri ;
• des difficultés respiratoires ;
• de l’incontinence ou des problèmes urinaires ;
• une température corporelle en augmentation.

À titre indicatif, la fin de vie et l’agressivité nécessitent des précautions particulières en cas de démence avérée chez le patient (à lire aussi notre article sur la démence sénile). 

Comment accompagner une personne de la famille en fin de vie ?

À un stade avancé de sa maladie, une personne en fin de vie peut bénéficier de soins palliatifs. Ceux-ci lui permettent de soulager les douleurs inhérentes à son état. Les soins du corps, le contact social avec la famille et l’écoute sont d’autres solutions pour mieux accompagner le patient dans ses derniers moments. Un environnement calme et serein, comme son domicile, est préconisé. En cas de symptômes observés, comme de l’agitation ou un vomissement noir en fin de vie, ils sont à signaler auprès du médecin ou des équipes soignantes.