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Etre aidant familial en 2022
Être aidant en 2022
Communiqué de presse

Être aidant en 2022

Le rôle d’aidant est reconnu par la législation française depuis 2015. Cette fonction est essentielle pour accompagner dans la dignité les personnes en perte d’autonomie. Elle expose pourtant à des risques psychosociaux importants. Les récentes réformes pourraient faire évoluer la situation des aidants familiaux.


Infographie "Etre aidant en 2022"

 

Les risques et les difficultés des aidants familiaux

Parmi les millions de personnes aidées vivant à domicile, moins de la moitié bénéficient d’une aide professionnelle (1). Aujourd’hui, l’accompagnement est donc assuré par les proches, le plus souvent les membres de la famille.

Cette implication auprès de personnes en perte d’autonomie n’est pas toujours simple à gérer. Les aidants familiaux sont ainsi souvent marqués :

• Par un manque chronique de temps, nuisant à l’équilibre vie professionnelle - vie privée. 62% d’entre eux ont ainsi renoncé à voir des proches. Près de la moitié ne peuvent pas partir en vacances (2)
• Par un sentiment d’anxiété chronique
• Par des risques importants d’épuisement moral et physique.
 

Les droits des aidants familiaux

Les personnes au chevet d’une personne en perte d’autonomie éprouvent souvent des difficultés à s’identifier comme aidant. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles elles ignorent certains de leurs droits :

• En 2016, la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement a instauré un droit au répit.
Objectif : financer l’hébergement temporaire de la personne aidée ou un relais à domicile. L’aidant peut ainsi prendre du repos dans son activité d’accompagnement ;

• Le congé solidarité familiale permet à un aidant salarié de poser un congé sans solde d’une durée maximum de 3 mois renouvelable une fois lorsque le pronostic vital de la personne aidée est engagé. Son poste est conservé. Il peut également prétendre à un congé du proche aidant pouvant donner lieu à indemnisation sous forme d'une allocation journalière du proche aidant (AJPA) servie par la CAF ou la MSA ;

• Les aidants familiaux, participant souvent financièrement au maintien à domicile de la personne en perte d’autonomie, peuvent par ailleurs profiter d’un certain nombre d’avantages fiscaux :
➡ Crédit d’impôt à 50% pour l’emploi d’un salarié à domicile ou d’un prestataire de services à la personne
➡ Déduction forfaitaire pour l’accueil d’une personne âgée de plus de 75 ans
➡ Crédit d’impôt de 25% pour l’installation d’équipements de sécurité, d’accessibilité ou sanitaire dans l’habitation principale du proche dépendant.

• L’aidant familial a la possibilité d’être engagé comme salarié par la personne en perte d’autonomie, auquel cas il perçoit une rémunération. À une condition : s’il n’est ni son conjoint, ni son concubin ou son partenaire pacsé.

• Un aidant familial peut obtenir un droit au chômage, à condition qu’il ait fixé un contrat de travail avec la personne aidée. Il faut également remplir quelques conditions requises (durée de cotisation, inscription comme demandeur d’emploi).

• L’aidant familial peut être affilié gratuitement à l’assurance vieillesse du régime général. L’aidant acquiert ainsi des droits à la retraite, sans avoir à verser de cotisations. Lorsqu’il cesse ou réduit son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne invalide, il peut valider les trimestres au cours desquels il a été aidant familial au moment de son départ en retraite.

• Pour être en mesure d’exécuter des gestes médicaux qu’il ne maîtrise pas, l’aidant familial peut enfin bénéficier d’un droit à la formation auprès de professionnels de santé.
 

Les réformes pour l’aidant familial en 2022

Comme chaque 1er janvier, de nouvelles mesures ont été mises en place pour améliorer l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie. Cette année, plusieurs évolutions en faveur des aidants sont à retenir :

Simplification des démarches administratives pour un meilleur traitement ;

Revalorisation de l’allocation journalière proche aidant (AJPA) désormais à plus de 58€ par jour ;

Ouverture de l’AJPA aux conjoints collaborateurs ;

Autorisation de l’octroi du congé « proche aidant » aux aidants de personnes en perte d’autonomie moins avancée (GIR 4).
 

Les aides humaines et matérielles pour le parent en perte d’autonomie

Ces aides humaines et matérielles permettront d’alléger la charge de travail de l’aidant familial :

L’aide à la toilette, au repas et à la marche des services le plus souvent apporté s par des professionnels formés et agréés (auxiliaire de vie, kinésithérapeute, infirmier libéral, etc.) ;

L’aide spécifique aux personnes sourdes (forfait surdité) ou très malvoyantes (forfait cécité) ;

• L’aide-ménagère, qui permettra d'exempter l’aidant des charges liées au ménage, au repassage et à l’entretien de la maison ;

• La livraison de repas à domicile qui peut, par exemple, être prise en charge par des sociétés de portage ;

• Des services de relayage et de garde de nuit peuvent également être sollicités auprès d’organismes spécialisés ;

• L’aménagement du logement de la personne en perte d’autonomie facilitera le quotidien des acteurs impliqués. Une attention particulière sera portée aux escaliers, à la cuisine et aux salles d’eau, d’où proviennent la majorité des accidents domestiques. Le cas échéant, il sera possible de faire appel à un ergothérapeute. La mise en place de l’aide financière " Ma Prime Adapt’ " est prévue pour très bientôt et figure dans le plan de lutte contre les chutes des personnes âgées du gouvernement.

Le quotidien des aidants pourra, par ail leurs, être soulagé par : 

L’achat ou la location de matériel adapté PMR

• Le service de téléassistance
Afin de sécuriser et de veiller sur son proche en perte d’autonomie, à domicile ou lors ses activités à l’extérieur, un petit bipper lui permet de contacter les services de téléassistance en cas de chute, de malaise ou d’accident domestique.
Plus d’informations sur https://www.ea-lateleassistance.com/geolibre
 

Les trois points clés à retenir :

• Le rôle d’aidant familial expose à des risques psychosociaux importants ;
• Des droits sociaux et financiers sont accordés aux aidants familiaux pour les soulager ;
• Différentes aides humaines et matérielles permettent d’épauler les aidants et les personnes en perte d’autonomie.

 

 

(1) https://www.vie publique.fr/en bref/276727-perte-dautonomie-des-aidants-en-difficulte
(2) id.

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