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Aidant Familial
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Quelle retraite pour l'aidant familial ?

Lorsqu’un parent cesse ou réduit son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne invalide ou d’un enfant en situation de handicap, il peut valider les trimestres au cours desquels il a été aidant familial au moment de son départ en retraite. Dans quelles conditions, et comment cela marche-t-il ?
 

Affiliation gratuite à l’assurance vieillesse

À partir du moment où une personne est reconnue et déclarée comme aidant familial, elle entre depuis 2014 dans le cadre de l’affiliation gratuite à l’AVPF (assurance vieillesse du parent au foyer), c’est-à-dire que l’aidant familial est affilié sans avoir à acquitter de cotisations retraite. 
Cette caisse de retraite permet ainsi aux aidants familiaux de ne pas voir leurs droits à la retraite diminués en raison de la cessation ou de la diminution de leur activité professionnelle. Il n’est pas nécessaire d’arrêter totalement de travailler pour valider une annuité complète pour sa retraite : une diminution du temps de travail suffit pour être affilié gratuitement à l’AVPF à condition toutefois que la personne dont l’aidant familial s’occupe présente un handicap lourd, reconnu comme une IP (incapacité permanente) de 80 % a minima. Les parents isolés qui s’occupent seuls de leur enfant handicapé sont affiliés gratuitement à l’AVPF, même s’ils ne réduisent pas leur activité professionnelle. 
Pour prétendre à l’AVPF, il faut constituer un dossier de demande auprès de la CAF (caisse d’allocations familiales) ou de la MSA (mutualité sociale agricole) selon sa situation professionnelle. 
 

Majoration de durée de l'assurance vieillesse

L’aidant familial peut bénéficier d’une majoration de trimestres pour sa retraite s’il remplit toutes les conditions suivantes :

  • s’il est affilié à l’AVPF ou à une autre caisse de retraite
  • s’il a cessé de travailler à temps plein pour prendre en charge des enfants handicapés ou une personne invalide pendant une durée d’au moins 30 mois consécutifs, sans interruption
  • si la personne dont il prend soin justifie d’une IP supérieure ou égale à 80 %.

Sans cotisations retraite supplémentaires, l’aidant familial a alors droit à 1 trimestre de retraite pour 30 mois pendant lesquels il s’est occupé de son parent ou enfant invalide. Cette majoration ne peut pas être supérieure à 8 trimestres. Toutefois : 

  • elle permet de compenser la décote, c’est-à-dire la diminution du montant de la retraite lorsqu’il manque des trimestres de cotisations, pour un aidant familial ayant interrompu son activité professionnelle 
  • elle ne permet pas de bénéficier d’une majoration du montant de la retraite de base (surcote) ni de pouvoir partir en retraite avant l’âge légal de la retraite si l’aidant familial a commencé à travailler jeune (dispositif de retraite anticipée pour carrière longue, RACL).

 

Aidant familial et retraite à taux plein à 65 ans

Dans le cas général, pour bénéficier d’une retraite à taux plein, sans décote, il faut : 

  • soit avoir cotisé entre 160 et 172 trimestres, selon l’année de naissance
  • soit partir à la retraite à l’âge de 67 ans seulement, si l’on n’a pas cotisé suffisamment de trimestres.

Néanmoins, les aidants familiaux s’étant occupé à temps plein d’un parent invalide ou d’un enfant handicapé peuvent partir en retraite à taux plein à l’âge de 65 ans, sans décote, à condition d’avoir cessé de travailler pendant au moins 30 mois d’affilée, sans interruption. S’ils souhaitent partir avant 65 ans, une décote sera appliquée au montant de leur retraite de base. 

 

Les conditions du départ en retraite à taux plein à 65 ans de l’aidant familial

Pour bénéficier de ce départ à la retraite à taux plein à 65 ans, l’aidant familial doit remplir les conditions suivantes : 

  • s’il s’est occupé d’un enfant, celui-ci devait toucher la PCH (prestation compensatoire du handicap). Il n’est pas obligatoire d’avoir interrompu totalement son activité professionnelle ; il suffit de prouver que le parent aidant s’occupait de manière effective de son enfant 
  • s’il a pris en charge un membre de sa famille en situation de perte d’autonomie ou de handicap, celui-ci devait percevoir la PCH, et peut être la personne avec laquelle il vivait en couple, un ascendant ou un descendant, un frère, une sœur, un oncle, une tante, un neveu, une nièce, un cousin, ou encore une personne ayant les liens de parenté énoncés ci-dessus avec son conjoint (belle-mère par exemple). Par ailleurs, dans ce cas, l’aidant familial devait avoir cessé totalement son activité professionnelle.
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